Vous pensez que le gui n’est qu’une histoire de romance de vacances ? Détrompez-vous. La plante festive — qui porte aussi le nom de fuge du diable — détient quelques sinistres secrets.
1. Le gui est un parasite
Le gui est un parasite à feuilles persistantes qui s’attache aux arbres, aux plantes et aux arbustes, volant leurs nutriments et leur eau. Cela peut affaiblir ou défigurer la plante hôte, et même finir par la tuer.
« Lorsque vous avez une forte infestation, il continue à aspirer la force de la plante », selon Rick Gibson, expert en plantes à l’Université d’Arizona. « C’est presque comme un type de croissance cancéreuse. »
2. Il est vraiment difficile de se débarrasser du gui
Une fois qu’il a infecté un arbre, le gui est difficile à enlever. Lorsque ses graines germent, elles traversent l’écorce des arbres et pénètrent dans leurs tissus, s’étendant de haut en bas à l’intérieur des branches. Même si vous coupez la partie visible de l’envahisseur, de nouvelles plantes poussent souvent à l’intérieur de l’hôte. Le moyen le plus efficace de le combattre est de retirer entièrement une branche ou un membre infecté.
3. Le gui est toxique
Manger une partie de la plante peut provoquer de la somnolence, une vision trouble, de la diarrhée, des nausées, des vomissements, une faiblesse et des convulsions. Ces symptômes sont causés par un ingrédient toxique appelé phoratoxine, que l’on trouve dans toutes les parties de la plante, y compris les baies, et qui est particulièrement concentré dans les feuilles. Manger la plante crue ou la boire en thé peut provoquer un empoisonnement.
4. Mais il a aussi des propriétés médicinales
Malgré ses dangers, le gui a une histoire d’utilisation médicinale. Les variétés européennes sont utilisées depuis des siècles dans la médecine traditionnelle pour traiter les crises, les maux de tête, l’infertilité, l’hypertension et l’arthrite.
Selon le National Center for Complementary and Alternative Medicine, qui fait partie des National Institutes of Health, les injections de gui ne sont disponibles que dans le cadre d’essais cliniques aux États-Unis, mais sont disponibles sur ordonnance en Europe, où la plante est utilisée comme traitement contre le cancer.
5. Le gui est aussi une plante désertique
Le gui européen pousse dans les régions tempérées du monde entier. Il existe également plusieurs espèces en Amérique qui prospèrent dans les déserts du Sud-Ouest, où elles vivent sur les arbres palo verde, mesquite, genévrier, pin et autres.
6. Le gui se présente sous différentes formes
Tous les guis n’ont pas l’aspect festif des fêtes auquel la plupart d’entre nous sont habitués. Certains guis à feuilles larges ont des tiges vertes avec des feuilles de forme ovale et de petites baies blanchâtres et collantes. Les guis nains sont plus petits, avec des feuilles écailleuses jaunes ou orange. Certains n’ont pas de feuilles du tout et d’autres ressemblent à un paquet dense de brindilles coincées dans les branches d’un autre arbre.
7. Et porte de nombreux noms différents
Le gui est également connu sous les noms de birdlime, all-heal, golden bough, drudenfuss, iscador et devil’s fuge.