Aujourd’hui, nous célébrons la Saint-Valentin !
1 : Les gorilles créent des liens par le toilettage
Le toilettage est un excellent moyen pour les gorilles de se nettoyer et de nettoyer les autres, mais dans les sociétés de primates, c’est aussi un excellent moyen de former et de renforcer les liens sociaux entre les individus. Vous pouvez y penser comme l’équivalent de l’humain qui se tient la main. Les gorilles ont tendance à se toiletter moins que la plupart des primates, la plupart des toilettages étant observés entre la mère et le nourrisson et entre les mâles et les femelles.
2 : Les schémas de proximité nous donnent un aperçu de leur vie sociale
Sur l’échelle des interactions sociales, les gorilles obtiennent un score assez bas. Contrairement aux chimpanzés que l’on voit s’embrasser, se tenir la main et même s’embrasser, les gorilles sont beaucoup plus réservés socialement. Les modèles de proximité – qui est assis près de qui – constituent donc un outil important pour nous aider à comprendre les relations sociales sous-jacentes. Nous pouvons créer des réseaux de relations sociales simplement en observant comment les gorilles se répartissent, en particulier pendant les périodes de repos. Étonnamment, en observant leurs schémas de proximité, les chercheurs peuvent également voir la réconciliation entre les individus ! Une étude a révélé qu’après un combat, les gorilles avaient plus tendance à s’asseoir près de leur ancien adversaire, probablement pour rétablir leur lien social.
3 : Les relations homme-femme sont le ciment de la société gorille
Dans d’autres espèces de primates, on observe des liens très forts entre les individus du même sexe, notamment chez les femelles. Cependant, dans les sociétés de gorilles, les relations homme/femme sont généralement plus fortes que les relations femme/femme ou homme/mâle. Cela peut s’expliquer par le fait que les femelles sont attirées par les mâles qui peuvent être de bons défenseurs pour protéger leurs petits. Une autre raison peut être que les femelles ne se rencontrent généralement que plus tard à l’âge adulte, lorsqu’elles décident de transférer des groupes, ce qui entraîne des liens plus faibles. En fait, lorsqu’un mâle meurt, s’il n’y a pas un autre mâle dans le groupe pour prendre le leadership, les femelles ne resteront pas ensemble de leur propre chef mais chercheront d’autres groupes à rejoindre, se séparant souvent au passage.
4 : la famille d’abord
La taille moyenne des groupes de gorilles est d’environ 10 individus. Les gorilles de montagne, cependant, semblent avoir la plus grande flexibilité dans la taille des groupes et peuvent souvent vivre dans des groupes beaucoup plus grands. Par exemple, le plus grand groupe de gorilles jamais enregistré est celui de Pablo qui a atteint 65 membres. A partir d’observations sur des groupes plus importants comme celui de Pablo, nous avons pu collecter des données sur de nombreux individus apparentés et nous avons découvert que lorsqu’on leur donne l’opportunité de vivre dans un groupe social avec des individus apparentés, les femelles passeront plus de temps ensemble qu’avec des femelles non apparentées.
5 : Les gorilles ne s’accouplent pas pour la vie
Bien que les gorilles mâles et femelles adultes puissent passer de longues périodes de temps ensemble, les gorilles ne s’accouplent pas pour la vie. On peut voir les femelles transférer des groupes plusieurs fois au cours de leur vie, ce qui leur donne l’occasion de vivre avec de nombreux mâles et de produire une progéniture avec eux. Cependant, au cours de nos observations, nous avons vu des gorilles individuels rester ensemble pendant la majorité de leurs années de reproduction, par exemple la femelle Tuck et le mâle Titus qui sont restés ensemble 21 ans ! Cela montre simplement le niveau de variation individuelle qu’il y a parmi les gorilles.