Ne connaissant pas trop l’histoire allemande dont s’inspire le célèbre ballet, j’étais complètement partie pour cette version disneyfiée de l’histoire de Casse-Noisette. Je me suis dit que Casse-Noisette et les Quatre Royaumes pourrait me donner l’impression d’être à nouveau un enfant. Vous savez, être nourri de littérature classique par le biais de l’interprétation de Walt Disney�(TM) et être épargné de tout détail gore ou potentiellement bouleversant pour rentrer à la maison avec un ventre plein de satisfaction sentimentale, sinon substantielle. Cette satisfaction, associée au fait qu’il pourrait être agréable de faire une pause dans ce qui aurait pu être une autre réimagination en direct de l’un des classiques de mon enfance, a suscité une certaine excitation, je ne dirai pas 1/2(TM), mais plutôt de l’impatience de ma part. Le fait que le film dure 90 minutes n’a pas fait de mal non plus, et pendant la première demi-heure environ, j’ai adhéré à ce que la Mouse House et le réalisateur Lasse Hallström (What�(TM)s Eating Gilbert Grape, The Cider House Rules) faisaient et semblaient vouloir faire. Sans même transpirer, le film apporte instinctivement cette aura nécessaire de chaleur de Noël. Je dis que Hallström est un réalisateur engagé parce que câ€?est ce quâ€?il semble être à ce stade de sa carriÃ?re et avec ce type de projet, mais comme on peut le voir dans les crédits passés de lâ€?homme, ce nâ€?est pas un réalisateur à une seule facette et il y a donc des choix trÃ?s cool et trÃ?s classiques en termes de style, car non seulement le film rend hommage aux grandes productions de ballet, mais aussi à lâ€?âge dâ€?or des comédies musicales. Je ne vais pas m’asseoir ici et prétendre que je connais tout ce qu’il y a à savoir sur les comédies musicales ou les ballets classiques d’Hollywood et faire des commentaires sur la façon dont Hallström utilise cette influence pour créer ses visuels, mais je dirai que des milliers de souris grandeur nature qui se rassemblent en mouvement constant pour créer un grand Roi des Souris est absolument terrifiant et aussi visuellement inventif. C’est une fois que les paramètres de l’intrigue sont définis et que les personnages sont établis que les choses deviennent plus prévisibles ; les motivations des personnages et les leçons à enseigner sont toutes aussi évidentes. Notre protagoniste, Clara (Mackenzie Foy d’Interstellar�(TM)), est censée apprendre des leçons sur les différences entre la confiance et la responsabilité, ainsi que sur la tromperie, au cours de ce voyage qu’elle doit s’engager à accomplir par elle-même et, bien que ces leçons puissent sembler terriblement banales, il y a quelque chose à dire sur le fait que, parfois, tout ce dont les gens ont besoin, c’est d’avoir confiance en eux-mêmes et de s’accrocher à leurs idéaux. C’est à cet égard qu’il est difficile de porter un jugement vraiment sévère sur Casse-Noisette et les Quatre Royaumes. Bien que le film commence assez fort et semble initialement pouvoir devenir aussi immersif que les effets numériques très coûteux et les décors fantastiques le font croire, il se transforme très rapidement en une narration guindée qui donne souvent l’impression d’avoir encore à résoudre l’intrigue. Au lieu de s’efforcer de comprendre comment l’histoire pourrait progresser naturellement et de trouver une résolution qui mettrait l’accent sur les thèmes susmentionnés, le film se précipite sur les rythmes d’un scénario de jeunesse abandonné pour atteindre un final décevant et apathique. Il en va de même pour Eugenio Derbez et Richard E. Grant qui sont massivement gaspillés en tant que personnages de second plan, tandis que Keira Knightley fait un choix (audacieux ?) avec sa voix. Plus de Matthew Macfadyen dans les films, s’il vous plaît. Le concept de poupées russes gigognes avec de vraies personnes était aussi une bonne idée et c’est ce genre d’éléments, mélangés à l’absence d’autres éléments dans le troisième acte, qui laissent penser que les re-shoots de Joe Johnston (October Sky, Captain America : The First Avenger) ont pu être un peu plus importants que les re-shoots de routine.