Dysfonctionnement autonome

Le dysfonctionnement autonome peut varier en termes de symptômes et de gravité, et ils proviennent souvent de différentes causes sous-jacentes. Certains types de dysfonctionnement autonome peuvent être très soudains et graves, mais aussi réversibles.

Les différents types de dysfonctionnement autonome comprennent :

Le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS)

Le POTS touche entre 1 et 3 millions de personnes aux États-Unis. Près de cinq fois plus de femmes sont atteintes de cette pathologie par rapport aux hommes. Il peut affecter les enfants, les adolescents et les adultes. Il peut également être associé à d’autres conditions cliniques telles que le syndrome d’Ehlers-Danlos, une maladie héréditaire du tissu conjonctif anormal.

Les symptômes du POTS peuvent aller de légers à graves. Jusqu’à une personne sur quatre souffrant de POTS a des limitations importantes de ses activités et ne peut pas travailler en raison de son état.

Syncope neurocardiogénique (NCS)

La NCS est également connue sous le nom de syncope vasovagale. C’est une cause fréquente de syncope, ou d’évanouissement. L’évanouissement est le résultat d’un ralentissement soudain du flux sanguin vers le cerveau et peut être déclenché par la déshydratation, la position assise ou debout pendant une longue période, un environnement chaud et des émotions stressantes. Les individus ont souvent des nausées, des sueurs, une fatigue excessive et un sentiment de malaise avant et après un épisode.

Atrophie des systèmes multiples (ASM)

L’ASM est une forme mortelle de dysfonctionnement autonome. Au début, elle présente des symptômes similaires à ceux de la maladie de Parkinson. Mais les personnes atteintes de cette maladie n’ont généralement qu’une espérance de vie d’environ 5 à 10 ans à compter de leur diagnostic. Il s’agit d’une maladie rare qui survient généralement chez les adultes de plus de 40 ans. La cause de l’ASM est inconnue, et aucun remède ou traitement ne ralentit la maladie.

Les neuropathies sensorielles et autonomes héréditaires (HSAN)

Les HSAN sont un groupe de maladies génétiques apparentées qui provoquent un dysfonctionnement nerveux généralisé chez les enfants et les adultes. Cette affection peut entraîner une incapacité à ressentir la douleur, les changements de température et le toucher. Elle peut également affecter une grande variété de fonctions corporelles. La maladie est classée en quatre groupes différents en fonction de l’âge, des modèles hérités et des symptômes.

Syndrome d’Holmes-Adie (HAS)

Le HAS affecte principalement les nerfs contrôlant les muscles de l’œil, provoquant des problèmes de vision. Une pupille sera probablement plus grande que l’autre, et elle se contractera lentement à la lumière vive. Souvent, les deux yeux sont concernés. Les réflexes tendineux profonds, comme ceux du tendon d’Achille, peuvent également être absents.

Le SAH peut survenir en raison d’une infection virale qui provoque une inflammation et endommage les neurones. La perte des réflexes tendineux profonds est permanente, mais le SAH n’est pas considéré comme mettant la vie en danger. Des gouttes oculaires et des lunettes peuvent aider à corriger les difficultés de vision.

Autres types

D’autres types de dysfonctionnement autonome peuvent résulter d’une maladie ou d’un dommage à votre corps. La neuropathie autonome fait référence aux dommages causés aux nerfs par certains médicaments, des blessures ou des maladies. Parmi les maladies à l’origine de cette neuropathie, citons :

  • une hypertension artérielle non contrôlée
  • une consommation excessive d’alcool à long terme
  • du diabète
  • des troubles auto-immuns

La maladie de Parkinson peut provoquer une hypotension orthostatique et d’autres symptômes de dommages au SNA. Cela entraîne souvent un handicap important chez les personnes atteintes de cette maladie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *