La Dreamcast est une console de jeu vidéo de salon commercialisée par Sega le 27 novembre 1998 au Japon, le 9 septembre 1999 en Amérique du Nord et le 14 octobre 1999 en Europe. Elle était la première de la sixième génération de consoles de jeux vidéo, précédant la PlayStation 2 de Sony, la GameCube de Nintendo et la Xbox de Microsoft. La Dreamcast a été la dernière console de salon de Sega, marquant la fin des 18 années de présence de la société sur le marché des consoles.
Contrairement au matériel coûteux de la Sega Saturn, qui n’a pas connu le succès escompté, la Dreamcast a été conçue pour réduire les coûts avec des composants « sur étagère », notamment un processeur Hitachi SH-4 et un GPU NEC PowerVR2. Lancée au Japon avec un accueil mitigé, la Dreamcast a bénéficié d’un lancement réussi aux États-Unis, soutenu par une importante campagne de marketing, mais l’intérêt pour le système n’a cessé de décliner à mesure que Sony faisait de la publicité pour la future PlayStation 2. Les ventes n’ont pas répondu aux attentes de Sega malgré plusieurs baisses de prix, et la société a continué à subir des pertes financières importantes. Après un changement de direction, Sega a abandonné la Dreamcast le 31 mars 2001, se retirant du marché des consoles et se restructurant en tant qu’éditeur tiers. 9,13 millions d’unités Dreamcast ont été vendues dans le monde entier.
Bien que la Dreamcast ait eu une courte durée de vie et un support tiers limité, les critiques ont considéré que la console était en avance sur son temps. Sa bibliothèque contient de nombreux jeux considérés comme créatifs et innovants, notamment Crazy Taxi, Jet Set Radio et Shenmue, ainsi que des ports de haute qualité de la carte du système d’arcade NAOMI de Sega. La Dreamcast a également été la première console à inclure un modem intégré pour le support Internet et le jeu en ligne.
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Lancé en 1988, la Sega Genesis (connue sous le nom de Sega Mega Drive au Japon, en Europe et au Brésil) était l’entrée de Sega dans la quatrième génération de consoles de jeux vidéo. Vendue à 30,75 millions d’unités dans le monde, la Genesis a été la console la plus vendue de l’histoire de Sega. Le successeur de la Genesis, la Sega Saturn, est sortie au Japon en 1994. La Saturn était une console sur CD-ROM qui affichait des graphiques informatiques en 2D et en 3D, mais son architecture complexe à double processeur la rendait plus difficile à programmer que sa principale concurrente, la PlayStation de Sony. Bien que la Saturn ait fait ses débuts avant la PlayStation au Japon et aux États-Unis, son lancement surprise aux États-Unis – qui a eu lieu quatre mois plus tôt que prévu – a été gâché par un manque de distribution, qui est resté un problème constant pour le système. De plus, le lancement précoce de Sega a été compromis par l’annonce simultanée de Sony, qui a annoncé que la PlayStation serait vendue au détail à 299 $US, alors que le prix initial de la Saturn était de 399 $. Le long retard pris par Nintendo dans la sortie d’une console 3D concurrente et les dommages causés à la réputation de Sega par des modules complémentaires mal supportés pour la Genesis (en particulier la Sega 32X) ont permis à Sony de prendre pied sur le marché. La PlayStation a connu un succès immédiat aux États-Unis, en partie grâce à une campagne publicitaire massive et à un fort soutien de la part des tiers, engendré par les excellents outils de développement de Sony et les droits de licence libéraux de 10 $. Le succès de Sony a également été favorisé par une guerre des prix au cours de laquelle Sega a baissé le prix de la Saturn de 399 $ à 299 $, puis de 299 $ à 199 $, afin de s’aligner sur le prix de la PlayStation, même si le matériel Saturn était plus cher à fabriquer et que la PlayStation disposait d’une plus grande bibliothèque de logiciels. Les pertes sur le matériel Saturn ont contribué aux problèmes financiers de Sega, qui a vu ses revenus diminuer entre 1992 et 1995 dans le cadre d’un ralentissement de l’industrie. De plus, l’accent mis par Sega sur la Saturn au détriment de la Genesis l’a empêché de profiter pleinement de la force continue du marché 16 bits
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