Il existe plusieurs modèles de prise de décision :
Modèle de la rationalité économiqueModèle de la rationalité économique
Ce modèle est issu des modèles économistes classiques, dans lesquels le décideur est parfaitement et complètement rationnel à tous points de vue. Dans ce cadre, les conditions suivantes sont supposées.
- La décision sera complètement rationnelle au sens des fins de moyens.
- Il existe un système de préférences complet et cohérent qui permet un choix parmi des alternatives.
- Il y a une conscience complète de toutes les alternatives possibles
- Les calculs de probabilité ne sont ni effrayants ni mystérieux
- Il n’y a pas de limites à la complexité des calculs qui peuvent être effectués pour déterminer les meilleures alternatives
Selon Kuwashima (2014, p. 1) dans un contexte de prise de décision organisationnelle, le décideur aborde le problème de manière uniquement objective et évite toute subjectivité. De plus, la théorie du choix rationnel tourne autour de l’idée que chaque individu tente de maximiser son bonheur ou sa satisfaction personnelle tirée d’un bien ou d’un service. Cette idée de base conduit au modèle de décision « rationnel », qui est souvent utilisé dans le processus de prise de décision. (Bergmiller, McCright et Weisenborn 2011, p.2)
Modèle socialModification
À l’extrême opposé du modèle de rationalité économique se trouve le modèle social tiré de la psychologie. Sigmund Freud considérait les humains comme des faisceaux de sentiments, d’émotions et d’instincts, leur comportement étant guidé par leurs désirs inconscients. Ces processus ont même un impact dans l’arène internationale car ils fournissent certaines règles de base du protocole.
Le modèle de rationalité limitée de SimonEdit
Pour présenter une alternative plus réaliste au modèle de rationalité économique, Herbert Simon a proposé un modèle alternatif. Selon lui, le comportement décisionnel du management pourrait être décrit comme suit :
- En choisissant entre plusieurs alternatives, le manager tente de satisfaire ou recherche celle qui est satisfaisante ou « suffisamment bonne ». Des exemples de critères satisfaisants seraient un profit ou une part de marché adéquats et un prix juste.
- Ils reconnaissent que le monde qu’ils perçoivent est un modèle drastiquement simplifié du monde réel. Ils se contentent de cette simplification parce qu’ils croient que le monde réel est en grande partie vide de toute façon.
- Parce qu’ils satisfont plutôt que de maximiser, ils peuvent faire leurs choix sans déterminer d’abord toutes les alternatives de comportement possibles et sans s’assurer que ce sont toutes les alternatives.
- Les managers traitent le monde comme vide, ils sont capables de prendre des décisions avec des règles simples. Ces techniques ne sollicitent pas de manière impossible leur capacité de réflexion.
Modèle neuroscientifique (neurocognitif)
En neurosciences cognitives, la prise de décision désigne le processus cognitif d’évaluation d’un certain nombre de possibilités, et de sélection de la plus appropriée d’entre elles afin de poursuivre un objectif, ou une tâche spécifique. Cette faculté est une composante fondamentale des fonctions exécutives, bien que des études récentes montrent qu’un réseau cérébral complexe est impliqué, y compris les aires motrices.
Edit
Alors que le modèle de prise de décision rationnelle peut être très exigeant en ce qui concerne l’étendue et le coût de la collecte d’informations et du calcul ultérieur, le modèle d’incrémentalisme, également connu sous le nom d’incrémentalisme disjoint, se concentre sur les capacités cognitives limitées des décideurs. Dans le modèle incrémental, le décideur ne se concentre que sur les politiques qui se distinguent de manière incrémentielle des politiques existantes. Cela conduit à un petit nombre d’alternatives politiques, qui sont évaluées par un nombre restreint de critères. En conséquence, le processus devient plus gérable pour le décideur
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