Une visite à Meteora-Grèce et les monastères offrent une perspective unique de la grandeur de la nature en conjonction avec l’histoire, l’architecture et le désir éternel de l’homme de se connecter avec le Divin. Depuis les premiers temps du christianisme, les falaises des Météores étaient considérées comme un endroit idéal pour atteindre l’isolement absolu. Un endroit où les gens pouvaient trouver la paix et l’harmonie et, ainsi, soutenir l’éternelle lutte de l’humanité pour l’ascension spirituelle.
Meteora est aujourd’hui le plus grand site archéologique de Grèce en termes de superficie qu’il couvre. C’est également un site du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1989 et un lieu saint officiel de la Grèce depuis 1995. Un vaste complexe de piliers rocheux géants avec des monastères faits sur les pics des falaises de grès il y a des siècles crée un paysage vraiment surréaliste que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde !
Une belle photo des monastères de Météora à la lumière du soir
Les origines des monastères de Météora
Les premiers arrivés dans la région à utiliser les falaises de Météora pour des raisons spirituelles étaient des ermites chrétiens orthodoxes-.moines. Ils sont venus à cet endroit entre le 9e et le 10e siècle pour trouver le calme et s’isoler dans les nombreuses grottes que l’on trouve dispersées parmi les falaises. Pendant des siècles, ces moines ont vécu dans un isolement total. Exposés aux intempéries et à toutes sortes de dangers, ils dépendaient fortement de l’aide de la population locale. Ils recevront régulièrement des dons de nourriture, d’eau, de vêtements, de bois, des choses essentielles pour leur permettre de survivre. Les habitants les considéraient comme des saints hommes venus s’installer dans la région, dignes de leur soutien.
5 choses importantes à savoir avant de visiter les monastères
Cette première période devient la première étape du développement monastique des Météores, dominée par les figures ascétiques des premiers moines ermites, vivant de manière désordonnée et isolée dans les grottes de la région. Cette première étape dure quelques siècles, jusqu’au 12e siècle, et le début de la deuxième phase du développement de la tradition monastique des Météores. Le développement du skete organisé de Doupiani au 12ème siècle marque une étape importante dans le long développement du monachisme ici à Meteora.
Aux alentours du 12ème siècle, un moine nommé Nilos décide de rassembler les moines ermites dispersés de Meteora en une communauté monastique plus organisée. Il établit des règles et des canons que les ermites de Météora doivent suivre. C’est ainsi que débute la deuxième phase d’un développement monastique plus organisé à Météora. Le point central de cette première communauté monastique organisée est devenu le chapiteau de Doupiani, que l’on trouve encore aujourd’hui sous la falaise synonyme, au nord-ouest du village de Kastraki. Les moines-ermites des Météores se réuniront chaque dimanche dans la chapelle de Doupiani pour assister à l’office dominical et partager les provisions.
Deux siècles plus tard, au 14e siècle, un autre moine nommé Athanasios grimpe sur le deuxième rocher le plus élevé pour établir le premier monastère des Météores, le Grand Météore. Il est considéré aujourd’hui comme l’une des figures les plus importantes de la longue histoire du monachisme des Météores, étant le fondateur de l’une des plus importantes communautés monastiques de l’Église orthodoxe, la deuxième après celle d’Athos. Au 16e siècle, à l’apogée de la communauté monastique de Météora, le nombre de monastères existant sur le site avait atteint un total de 24.