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509(a)(2)

Une organisation 501(c)(3) est présumée être une fondation privée à moins qu’elle ne se qualifie comme organisme de bienfaisance public. La première partie de ce post a abordé la façon dont une organisation peut se qualifier en tant qu’organisme de bienfaisance public en vertu de l’un des deux tests 509(a)(1), soit le test du soutien d’un tiers, soit le test des faits et circonstances. Par ailleurs, une organisation peut être qualifiée d’organisme de bienfaisance public en vertu de la section 509(a)(2) si elle reçoit une part importante de ses revenus d’activités liées à la réalisation de son objectif exonéré (c.-à-d. le revenu gagné connexe) plutôt que de dons, revenu gagné connexe) plutôt que de dons ou de revenus d’investissement.

Pour être qualifiée d’organisme de bienfaisance public en vertu de la section 509(a)(2), une organisation (1) doit normalement recevoir plus d’un tiers de son soutien de toute combinaison de dons, de subventions, de contributions, de cotisations et de recettes brutes provenant de certaines sources autorisées décrites ci-dessous, et (2) ne doit pas recevoir plus d’un tiers de son soutien de revenus bruts d’investissement et de revenus commerciaux non liés moins l’impôt. Une organisation doit satisfaire à ces tests – le test du tiers du soutien et le test du pas plus d’un tiers du soutien – dans l’ensemble sur une période de mesure de cinq ans comprenant l’année d’imposition en cours et les quatre années d’imposition précédentes.

Pour déterminer si une organisation remplit les conditions requises en vertu de l’article 509(a)(2), trois chiffres doivent être calculés :

  1. Soutien total;
  2. Pourcentage du soutien public, qui doit dépasser 33 1/3 pour cent du soutien total ; et
  3. Pourcentage des revenus de placement, qui ne peut dépasser 33 1/3 pour cent du total.

Soutien total

La somme des éléments suivants, pour la période en question, est le dénominateur de la fraction permettant de calculer à la fois le pourcentage du soutien public et le pourcentage des revenus d’investissement, détaillés plus loin :

  • Dons, subventions, contributions et cotisations reçus
  • Recettes brutes provenant des entrées, des marchandises vendues ou des services rendus, de la fourniture d’installations ou d’autres activités commerciales liées aux fins exonérées de l’organisme de bienfaisance
  • Revenus bruts de placements
  • Revenus nets provenant d’activités commerciales non liées
  • À l’exclusion de : les subventions inhabituelles

Pourcentage du soutien public

Soutien public

——— = 1/3 OU PLUS

Soutien total

Un organisme sera traité comme un organisme de bienfaisance public en vertu du paragraphe 509(a)(2) pour son année en cours et l’année d’imposition suivante si, au cours de la période de mesure de cinq ans, un tiers ou plus de son soutien total est un soutien public, ce qui comprend généralement les dons, les cotisations des membres, les recettes brutes provenant des entrées, des ventes, de la prestation de services ou de la fourniture d’installations liées à une activité qui n’est pas un commerce ou une entreprise non liée. Il existe toutefois des limites quant à ce qui est inclus dans le soutien public. Par exemple :

  • Les dons, subventions, legs et recettes brutes provenant de l’exercice de fonctions exonérées, s’ils proviennent d’une personne disqualifiée, ne doivent pas être inclus dans le numérateur. Une personne disqualifiée est généralement définie comme comprenant un administrateur, un dirigeant, un contributeur important (dont les dons à l’organisme de bienfaisance dépassent le plus élevé des montants suivants : 5 000 $ ou 2 % du montant total des dons reçus par l’organisme de bienfaisance depuis sa création jusqu’à la fin de l’année d’imposition au cours de laquelle le don est fait), le propriétaire d’une entité qui est un contributeur important, ainsi que les membres de la famille et les entités contrôlées à 35 % de l’une des personnes précédentes.
  • Les montants des recettes brutes provenant de l’exécution des fonctions exonérées des unités gouvernementales, des organismes de bienfaisance publics 509(a)(1) et des particuliers/entités qui ne sont pas devenus des personnes disqualifiées à la fin de l’année d’imposition ne peuvent être inclus dans une année d’imposition que jusqu’à 5 000 $ ou 1 % du soutien total reçu par l’organisme de bienfaisance au cours de cette année d’imposition, selon le plus élevé des deux montants.

Notez que lors du calcul de la fraction du soutien public, le montant total des dons, des cotisations et des recettes brutes des fonctions exonérées pour la période en question doit être inclus dans le dénominateur (soutien total), malgré les limitations à ces montants dans le numérateur (soutien public). Les subventions inhabituelles sont exclues de ce calcul.

Il est important de noter que le critère du tiers du soutien public au titre de 509(a)(2) est différent du critère du tiers du soutien public au titre de 509(a)(1). Le soutien public et le soutien total sont définis différemment. En outre, il n’y a pas de test de sauvegarde des faits et circonstances pour les organisations qui ont moins d’un tiers de soutien public sous 509(a)(2).

Si une organisation va accorder des subventions, elle doit comprendre la différence pour ses bénéficiaires entre recevoir une subvention d’une organisation 509(a)(1) et 509(a)(2) en ce qui concerne sa caractérisation en tant que soutien public. Les contributions des organisations qui remplissent les conditions requises en vertu de la norme 509(a)(1)/170(b)(1)(A)(vi) peuvent être comptées intégralement comme soutien public, tandis que les contributions provenant d’autres sources (y compris les organismes de bienfaisance 509(a)(2)) sont soumises à un plafond de 2 %, comme indiqué dans la partie I.

Pourcentage des revenus d’investissement

REVENU D’INVESTISSEMENT

——— = MOINS DE 1/3

Soutien total

En vertu de la loi 509(a)(2), un organisme ne peut recevoir plus d’un tiers de son soutien total provenant de revenus bruts d’investissement et d’activités commerciales non liées. Très généralement, les revenus bruts d’investissement sont définis dans l’Internal Revenue Code comme les montants bruts des revenus provenant d’intérêts, de dividendes, de loyers et de redevances, à l’exclusion des gains en capital. Les revenus commerciaux imposables non liés comprennent les revenus nets provenant de tout commerce ou entreprise qui n’est pas substantiellement lié au but exonéré de l’organisation, en tenant compte de certaines exceptions applicables (par ex, les exceptions relatives au bénévolat, à la commodité et aux biens donnés).

Par conséquent, à la fin de chaque période de mesure, l’organisme de bienfaisance doit calculer une fraction dont le dénominateur est le soutien total et le numérateur les montants bruts des revenus provenant des intérêts, des dividendes, des loyers et des redevances, à l’exclusion des gains en capital, et tout montant excédentaire du revenu imposable commercial non lié par rapport au montant de l’impôt imposé sur ce revenu.

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