Le genre Amazona (auquel appartiennent les amazones) a été introduit par le naturaliste français René Lesson en 1830. L’espèce type a ensuite été désignée comme l’amazone farineuse du sud (Amazona farinosa) par le zoologiste italien Tommaso Salvadori en 1891. Le nom du genre est une version latinisée du nom Amazone qui leur a été donné au 18e siècle par le comte de Buffon, qui pensait qu’elles étaient originaires des jungles amazoniennes.
Liste des espècesModifier
La liste des espèces est correcte selon la liste mondiale des oiseaux du CIO v11.1 :
- Amazone festive, Amazona festiva
- Amazone à poitrine vinacée, Amazona vinacea
- Amazone de Tucumán, Amazona tucumana
- Amazone à lunettes rouges, Amazona pretrei
- Amazone à bec noir, Amazona agilis
- Amazone à front blanc, Amazona albifrons
- Amazone à bec jaune, Amazona collaria
- Amazone cubaine, Amazona leucocephala
- Amazone hispanique, Amazona ventralis
- Amazone portoricaine, Amazona vittata
- Amazone à couronne lilas, Amazona finschi
- Amazone à couronne rouge, Amazona autumnalis
- Amazone lilacine, Amazona autumnalis lilacina
- Amazone diadème, Amazona diadema
- Amazone à couronne rouge, Amazona viridigenalis
- Amazone du Yucatan, Amazona xantholora
- Amazone à joues bleues, Amazona dufresniana
- Amazone à sourcils rouges, Amazona rhodocorytha
- Amazone à cou rouge, Amazona arausiaca
- Saint. Lucia, Amazona versicolor
- Amazone à tête jaune, Amazona oratrix
- Amazone des Trois Marías, Amazona tresmariae
- Amazone à nuque jaune, Amazona auropalliata
- Amazone à couronne jaune, Amazona ochrocephala
- Amazone du Panama, Amazona ochrocephala panamensis
- Amazone à épaulettes jaunes, Amazona barbadensis
- Amazone à front turquoise, Amazona aestiva
- Amazone à nuque écailleuse, Amazona mercenarius
- Amazone farineuse du Nord, Amazona guatemalae
- Amazone farineuse du Sud, Amazona farinosa
- Amazone de Kawall, Amazona kawalli
- Amazone impériale, Amazona imperialis
- Amazone à queue rouge, Amazona brasiliensis
- Amazone à ailes orange, Amazona amazonica
- Saint. Vincent amazon, Amazona guildingii
La taxonomie de l’amazone à couronne jaune (complexe Amazona ochrocephala) est contestée, certaines autorités ne répertoriant qu’une seule espèce (A. ochrocephala), tandis que d’autres la divisent en jusqu’à trois espèces (A. ochrocephala, A. auropalliata et A. oratrix). Cette division est principalement basée sur des différences liées à l’extension du jaune au plumage et à la couleur du bec et des pattes. Les analyses phylogénétiques de l’ADNmt ne soutiennent pas la division traditionnelle.
En 2017, une étude publiée par les ornithologues Tony Silva, Antonio Guzmán, Adam D. Urantówka et Paweł Mackiewicz a proposé une nouvelle espèce pour la région de la péninsule du Yucatan (Mexique), étant celle-ci nommée amazone à ailes bleues (Amazona gomezgarzai). Cependant, une étude ultérieure remet en question sa validité, indiquant que ces organismes avaient peut-être une origine hybride artificielle.
Reclassification du perroquet à face jauneEdit
Le perroquet à face jaune (Alipiopsitta xanthops) était traditionnellement placé dans ce genre de perroquets amazones, mais des recherches récentes ont montré qu’il était plus proche du perroquet à queue courte et des espèces du genre Pionus, ce qui a entraîné son transfert dans le genre monotypique Alipiopsitta.
Espèces hypothétiquement éteintesEdit
Les populations de perroquets amazones qui vivaient sur les îles antillaises de la Martinique et de la Guadeloupe sont aujourd’hui éteintes. On ne sait pas s’il s’agissait d’espèces distinctes, de sous-espèces, ou si elles provenaient de perroquets introduits sur les îles par l’homme, elles sont donc considérées comme des espèces éteintes hypothétiques. Il ne reste aucune preuve de leur existence, et leur taxonomie pourrait ne jamais être établie. Les populations de plusieurs espèces de perroquets ont été décrites principalement dans les écrits non scientifiques des premiers voyageurs, puis décrites scientifiquement par plusieurs naturalistes (pour que leurs noms soient liés aux espèces qu’ils proposaient) principalement au 20ème siècle, sans plus de preuves que les observations antérieures et sans spécimens. L’illustration d’un spécimen appelé « perroquet de George Edwards » a parfois été considérée comme une espèce éteinte possiblement distincte, mais il peut aussi s’agir d’une amazone à bec jaune ou cubaine à la coloration aberrante.
- Amazone de la Martinique, Amazona martinica (espèce éteinte hypothétique). A.H. Clark, 1905.
- Amazone de Guadeloupe, Amazona violacea (espèce hypothétiquement éteinte). Initialement appelé Psittacus violaceus par J.F. Gmelin en 1789.