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Overview

Les mots de combat sont, comme l’a défini pour la première fois la Cour suprême (SCOTUS) dans l’affaire Chaplinsky v New Hampshire, 315 U.S. 568 (1942), des mots qui « par leur énonciation même, infligent des blessures ou tendent à inciter à une violation immédiate de la paix ». Il a été bien observé que de tels propos ne sont pas une partie essentielle de toute exposition d’idées, et qu’ils ont une valeur sociale si faible en tant que pas vers la vérité que tout bénéfice qui peut en être tiré est clairement dépassé par l’intérêt social pour l’ordre et la moralité. »

Les mots de combat sont une catégorie de discours qui n’est pas protégée par le premier amendement. En outre, comme on le voit ci-dessous, la portée de la doctrine des mots de combat a entre sa création dans Chaplinsky et l’interprétation qu’en fait la Cour suprême aujourd’hui.

Liste non exhaustive des affaires de la SCOTUS invoquant la doctrine des mots de combat

Les affaires suivantes montrent certains des cas dans lesquels la Cour suprême a invoqué la doctrine des mots de combat. Comme on le voit, la portée de la doctrine change entre les différents cas.

Terminiello v. City of Chicago (1949)

Dans Terminiello v. Chicago, 337 U.S. 1 (1949), la Cour suprême a réduit la portée de ce qui constitue des fighting words. La Cour a estimé que les mots qui produisent un danger clair et présent ne sont pas protégés (et sont considérés comme des mots de combat), mais que les mots qui invitent à la dispute et provoquent des troubles sont protégés (et ne sont pas considérés comme des mots de combat).

Feiner v. New York (1951)

Dans l’affaire Feiner v. People of State of New York, 30 U.S. 315 (1951), la Cour suprême a estimé qu’à l’instar de la doctrine des fighting words, une incitation à l’émeute qui crée un danger clair et présent n’est pas non plus protégée par le Premier amendement.

Texas v. Johnson (1989)

Dans l’affaire Texas v. Johnson, 491 U.S. 397 (1989), la Cour suprême a redéfini la portée de la doctrine des fighting words pour désigner les mots qui sont « une insulte personnelle directe ou une invitation à échanger des coups de poing. » Dans cette affaire, la Cour a estimé que le fait de brûler un drapeau des États-Unis, considéré comme un discours symbolique, ne constituait pas des fighting words.`

R.A.V. v. St. Paul (1992)

Dans l’affaire R.A.V. v. City of St. Paul, 505 U.S. 377 (1992), la Cour suprême a estimé que le « Premier amendement empêche le gouvernement de punir les discours et les comportements expressifs parce qu’il désapprouve les idées exprimées. » Même si les mots sont considérés comme des mots de combat, le Premier amendement protégera toujours le discours si la restriction du discours est basée sur la discrimination de point de vue.

Lecture complémentaire

Pour en savoir plus sur les fighting words, voir cet article de la Washington University Law Review, cet article de la Marquette Law Review et cet article de la DePaul Law Review.

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